Durant la cérémonie d’ouverture, hier, le Premier ministre Ntsay Christian a jugé nécessaire de considérer les questions sur les éventuels problèmes interactifs entre les communautés et les agendas fixés tant pour le développement que pour la promotion des investissements, surtout que le pays n’est pas encore en mesure d’opter pour l’utilisation des titres communautaires. « Nous nous sommes fixés une grande ambition en termes de réforme, toujours est-il que l’on devrait prioriser ceux à la base, afin que d’une manière générale, tous les Malagasy puissent jouir de façon formelle des certificats fonciers des biens qui leur appartiennent, et ce en misant pour la reconnaissance du droit foncier des communautés et pour la sécurisation de leurs ressources, ou en d’autres termes, de leur base de vie, tout en procédant à l’identification des parties destinées aux investissements », a-t-il précisé.
Cet atelier est une opportunité stratégique de partage de réflexions et d’expériences à travers une communauté de pratique constituée par les représentants des commissions foncières et des entités en charge des réformes foncières de 14 pays africains dont Madagascar, et favorise l’émergence de nouvelles perspectives et des domaines nécessitant une action commune. C’est également une preuve de la collaboration entre le Gouvernement et la société civile, visant un objectif commun qui est la sécurisation des droits fonciers communautaires. Le Gouvernement reste attentif à celle-ci, aux fins de la mise en exergue d’une volonté politique œuvrant dans l’intérêt du peuple.
Recueillis par Anatra R.